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Pourquoi offre-t-on du chocolat à Noël ?



Les origines nobles du chocolat : un met précieux


C’est bien connu, le chocolat reste un indémodable des fêtes de fin d’années et plus particulièrement de Noël. En bûche, en papillotes, en tablettes ou sous toutes ses formes, le chocolat ravi petits et grands depuis des siècles. Mais qu’en est-il de ses origines ? Et Pourquoi offre-t-on du chocolat durant les fêtes ?


La fève de cacao, découverte à l’antiquité par les civilisations précolombiennes tels que les Mayas, les Aztèques ou bien les Toltèques, est un véritable objet de culte, y occupant une place centrale et divine. Vénérée pour ses qualités nutritives et pour ses bienfaits sur la santé, la précieuse denrée se voit affublée d’une valeur monétaire. Lors de la colonisation des Amériques au XVe siècle, la recette du chocolat conquit l’Europe. Au court des deux siècles suivants, le met n’est alors réservé qu’aux élites, considéré comme rare et précieux.


Aujourd’hui démocratisé et connu de tous, le chocolat n’a pour autant pas perdu ses lettres de noblesses ! Sa transformation et son usage dans la pâtisserie moderne relèvent d’une science et nécessite la technicité des artisans chocolatiers afin de l’élever en un symbole de sophistication et de luxe.


Les traditions et le chocolat


Dès que le mois de décembre pointe le bout de son nez, petits et grands s’adonnent à l’ouverture, voir après jour de leur calendrier de l’Avent. Cette tradition datant du Ve siècle tire son origine de la religion catholique, Avent signifiant l’avènement du Christ, provenant du terme latin « adventus ». Au grès des siècles cette tradition devient dans l’imaginaire collectif l’arrivée imminente de Noël. Afin de faire patienter les enfants durant les 24 jours séparant le 1er décembre du 25 décembre, les familles protestantes donnaient à leurs enfants chaque matin un triptyque à ouvrir comme une petite fenêtre pour y découvrir une image religieuse. Les années passèrent et la figures religieuses laissèrent place à des friandises et chocolats, se cachant dans les fenêtres de nos calendriers de l’Avent.


La tradition du chocolat à Noël tire aussi son origine du début de la période des fêtes de fin d’année, initiée dans les pays d’Europe de l’Est, et dans le Nord de la France au 6 décembre, jour de la Saint Nicolas. En Alsace notamment, cette fête est célébrée, où Saint Nicolas rencontre les enfants sage et les récompense de confiseries, fruits et chocolats. Même si le mythe du Père Fouettard reste dans l’imaginaire collectif, cette partie de la tradition à tendance à être occultée pour ne conserver que le plaisir du partage de délices sucrés.


De la bûche en bois à la bûche en chocolat


Dès le Moyen-Âge, il était coutume de laisser se consumer une seule bûche de bois dans l’âtre de la cheminée, ce rite prévenant la « mauvaise saison » de l’hiver. C’est au cours du XIXe siècle que chauffages, chaudières et poêles en faïence font leur apparition, faisant disparaitre la bûche de la cheminée, pour se retrouver finalement sur la table, sous forme de délice chocolaté. Ainsi, le chocolat reste une valeur emblématique des fêtes de fin d’années, occupant une place indéniable dans nos foyers et assiettes depuis des siècles.

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